top of page
IMG-20230609-WA0138.jpg

Alpinisme

Toujours plus haut, toujours plus fort ! Une bonne dose d'adrénaline de ce côté là, pour s'élever au plus près du ciel et peut-être, un jour, toucher les étoiles. Retrouvez ici mes courses d'alpinisme : aucun objectif de performance, mais plutôt de l'émerveillement face à ces paysages glaciaires. 

Ascension du Mont-Blanc par la voie normale

Revivez l'ascension du Mont-Blanc par la voie normale du 5 au 7 juin 2023. Accompagnés par le guide de haute-montagne Raphaël Wagon, nous avons porté le drapeau de l'association Vaincre la Mucoviscidose au sommet, en lien avec une cagnotte qui leur a été entièrement reversée.

Jour 1 - Des Houches au refuge de Tête Rousse

10 h : départ imminent ! Avec la télécabine des Houches, on rejoint le plateau de Bellevue à 1 800 m d'altitude.

 
La marche d'approche commence ici. On suit, à pieds, les rails du train du Nid d'aigle pour arriver plus rapidement au refuge de Tête Rousse, situé à 3 167 m et où l'on dormira cette première nuit.

 

14 h : encore beaucoup de neige à cette altitude, nous avons du cramponner pour poursuivre notre chemin. Arrivée au refuge après un rapide pique-nique. 

 

L'impressionnant couloir du Goûter nous fait face désormais (couloir de la mort) mais il est, cette fois, bien enneigé.

 

Très peu de chutes de pierres sont observées ces jours là, mis à part quelques unes à 18h.

Distance : 5, 81 km 

D + : 1 379 m 


 

IMG-20230609-WA0122.jpg
Léa 2.jpg

Jour 2 - Du couloir du Gouter jusqu'au sommet du Mont-Blanc

4 h 30 : très tôt le matin, il est temps de se lancer dans le grand couloir !

 

Equipés de frontales, crampons, piolet, baudrier, on s'aventure dans la nuit noire. Le couloir semble moins abrupt quand on ne voit pas le vide, mais toutes nos forces sont sollicitées pour en venir à bout.  

 

6 h 30 : arrivée au refuge du Gouter, enfin. Il fait jour, le soleil s'est levé avec ses belles lumières rosées pendant l'ascension du couloir.

 

Une petite pause bien méritée de 15 mn avant de repartir direction le sommet du Mont-Blanc, cette fois, c'est pour de bon ! 

 

Jusqu'au refuge Vallot, on marche lentement : l'altitude se fait ressentir.

 

Les conditions météo sont incroyables : soleil, neige, pas de vent. Tout allait bien, jusqu'à la barre des 4 200 m d'altitude qui m'avait aussi fait tourner la tête au Mont-Rose. Nausées constantes et fatigue apparaissent : le mal des montagnes s'installe, du au manque d'oxygène. 

 

Le but parait si proche, qu'il faut continuer. Motivés par notre guide Raphaël, on poursuit notre chemin.

 

A chaque étape, je me dis que mon corps ne pourra pas me porter plus loin : pourtant, mon mental me dit le contraire. 

 

12 h : plus long et plus difficile que prévu, mon corps épuisé s'écroule au sommet et les larmes coulent toutes seules. De fatigue extrême, de joie, de soulagement mais aussi d'émotion : j'ai porté le drapeau de l'association Vaincre la Mucoviscidose au sommet

 

Quelques photos, une quinzaine de minutes de contemplation et il est déjà temps de redescendre les 1 000 mètres de D - pour rentrer se reposer au refuge du Gouter. 

Distance : 7 k

D + : 1 716 m 


 

Jour 3 - Retour au point de départ

7 h : après une nuit réparatrice mais en dents de scie, il faut affronter la descente du couloir du Goûter encore bien enneigé. De grandes marches ont été taillées par le passage des chasseurs Alpins qui progressaient juste devant nous. 

 
La descente est longue jusqu'au retour à la gare d'arrivée du télécabine de Bellevue, mais le chemin en valait la peine.

 

J'ai du mal à me rendre compte du cheminement, tout se bouscule dans ma tête. Ce n'est qu'au retour à la maison que l'émotion revient enfin, en appuyant sur "pause" pour savourer cet exploit. 

Distance : 7,35 km 

D + : 17 m 


 

IMG-20230609-WA0078.jpg
Sommet.jpg

SOMMET

4 810 m

Presse

Suite à cette ascension, plusieurs articles sont parus dans la presse web et papier, notamment Var-Matin et Le Dauphiné Libéré

Sommet.jpg

« Il meurt lentement [...] celui qui ne prend pas de risques pour réaliser ses rêves, celui qui, pas une seule fois dans sa vie, n’a fui les conseils sensés.

Vis maintenant, risque toi aujourd’hui ! »

Pablo Neruda

Equipement nécéssaire

Crampons, piolet, casque, baudrier... les classiques pour une ascension réussie, quelques astuces en plus !

cap2.JPG

Doudoune

La doudoune Simond femme de Décathlon a été amplement suffisante et très résistante au froid (idéale pour les petits budgets).

millet.JPG

Sac à dos d'alpinisme

J'ai fait l'ascension avec le sac à dos d'alpinisme Millet - Prolighter 22 Indian, avec accroche piolet (indispensable). Il était toutefois un peu petit pour contenir tout ce dont j'avais besoin. 

Capture.JPG

Piolet / Crampons / Baudrier

- Piolet glacier simple / PETZL

- Casque / PETZL

- Crampons Vasak 12 pointes / PETZL

- Baudrier / PETZL

mains.JPG

Chaufferettes

Si, comme moi, vous craignez le froid au niveau des extrémités, ne pas hésiter à se munir de chaufferettes mains et pieds qui peuvent être bien utiles au delà des 4 000 m d'altitude. 

drap.JPG

Drap de sac

Un drap de sac est indispensable pour dormir en refuge, les couvertures vous sont fournies donc inutile de s'encombrer avec un sac de couchage. 

pantalon.JPG

Pantalon d'alpinisme

Pantalon Millet, très résistant et utilisé lors de toutes mes courses d'alpinisme. 

BUDGET en € / personne
Gravir le Mont-Blanc a un prix : prévoyez un minimum de 1 100 euros par personne pour trois jours et deux nuits.

20220911_065949 (1).jpg

Toujours plus haut, toujours plus fort ! Un peu de fraîcheur et une bonne dose d'adrénaline.

 

Retrouvez ici mes courses d'alpinisme.

© Copyright Léa Scappini
bottom of page